Lettre d’information n°6 – mars 2014

  MT Énergéthiquement vôtre

Vous êtes aujourd’hui plusieurs milliers à recevoir cette lettre d’information et à la lire, ce qui donne lieu à de nombreux échanges informels. Vous êtes également nombreux à faire partager cet intérêt à vos amis, qui peu à peu, sur vos recommandations, rejoignent notre diffusion : je vous en remercie et vous invite à poursuivre en ce sens afin de créer un véritable mouvement d’échange d’expériences. Vous avez manifestement conscience de l’importance pour chacun d’une bonne appréhension des problématiques énergétiques. Il est temps d’aller plus loin que les analyses, présentations et récits que nous vous délivrons mensuellement. Avec une  équipe experte et efficace, je vais vous proposer, dans les mois qui viennent, un ensemble de nouveaux médias interactifs sur Internet qui me permettront de vous donner accès à de nombreuses ressources, pour que vous puissiez vous-même vous mettre facilement en action chez vous, sur vos territoires et à tous les niveaux auxquels vous avez accès.
D’ores et déjà, j’ai décidé de partager très rapidement avec vous chaque semaine l’essentiel de ma collecte documentaire à l’échelle mondiale (près de 2000 articles collectés chaque mois) : ma revue de presse « biodégradable » (les cinq articles les plus marquants de la semaine, avec un court commentaire mettant en exergue le point qui a retenu mon attention).

Energitorial

Ne pas baisser les bras : l’avenir nous oblige.

Dans un contexte mondial d’affrontement des modèles et filières énergétiques et des intérêts économiques correspondants, particulièrement pesant en France, on peut se laisser aller à un certain découragement, tant ce combat peut sembler déséquilibré. Que peuvent des particuliers, même regroupés en associations, et éventuellement quelques collectivités locales, pour autant qu’elles s’engagent vraiment, face à des mastodontes tels que EDF, GDF Suez qui tiennent le haut du pavé, forts des moyens en tous genres que leur donnent leurs milliards d’€ de revenus et de leurs connexions étroites, quasi osmotiques, avec les instances politiques et administratives nationales et régionales ?

Pourtant, nous ne pouvons pas abandonner, pour deux raisons majeures :

•    D’une part, comment se résigner, pour nous et nos enfants, à devoir vivre un jour comme les Japonais aujourd’hui, le compteur Geiger à la main, masqués, calfeutrés chez eux : tout est cause de soupçons affreux, la nourriture, la moindre sortie en plein air (voir la série « récits de Fukushima » sur ARTE)… Et les cas de cancer de la thyroïde se multiplient chez les enfants, à tel point que les autorités ont décidé de ne plus rendre publiques les statistiques épidémiologiques. C’est la double peine : les maladies effroyables, sans limite dans le temps, et la mise à bas du système énergétique. Pourtant certains aujourd’hui jugent ce risque moins grave que la mort lente par les insuffisances respiratoires et également les cancers provoqués par les énergies fossiles. Ne doit-on pas chercher à éviter l’un et l’autre, sans pour autant retourner à l’âge des cavernes ?

•    Mais d’autre part, le combat n’est pas sans espoir, et nous avons heureusement quelques succès qui se dessinent, et non des moindres. Le remplacement des énergies fissiles et fossiles ne peut se faire du jour au lendemain. C’est une question de volonté politique s’inscrivant dans la durée : il faut donc en juger les résultats dans la durée. De 2000 à 2013, l’Allemagne a réduit de 43% sa production d’électricité nucléaire, de 2% sa production d’électricité à partir du charbon et du lignite, pendant que la production d’électricité augmentait de 9%, et celle d’électricité renouvelable de 288% (multipliée par près de 4). De même, le Portugal a tiré en 2013 près de 70% de son électricité des énergies renouvelables et compte être à 100% en 2017. Ce ne sont que des exemples emblématiques de ce qui se passe dans le monde entier, et finira aussi par arriver chez nous. En dix ans, la part du nucléaire dans la production électrique mondiale est passée de 17 à 12%. On ne peut encore hélas en dire autant pour la part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), qui représentent toujours les deux tiers de la production électrique et qui ont assuré la plus grande partie de la formidable croissance de la consommation, mais les courbes s’inversent.

Il importe donc de se préparer, malgré les vents contraires que font souffler ceux qui cherchent à pérenniser des situations qu’ils considèrent comme acquises ; profitons de tout l’espace, quoique parfois bien maigre, qui nous est laissé. Quand surviendra l’inévitable changement de cap, ceux qui auront seulement réussi à bien se préparer auront un avantage considérable, face à la ruée désemparée de tous ceux qui n’auront rien fait. C’est la ligne éditoriale de notre lettre : aider chacun, à tout niveau, à prendre résolument en main sa transition énergétique, en mettant à disposition des informations non diffusées et en activant échanges et témoignages d’expériences.

L’énergie juste !

Sommaire

1.    Les projets de nos territoires

Les maisons à chauffage solaire intégral : enfin dans le vif du sujet

2.    La transition en France et dans le monde

Delendum est RTBA : Mort aux vaches !
CCCG or not CCCG ?

3.    Chroniques de la transition heureuse

Schönau : la transition énergétique à l’allemande !

4.    A vous de jouer !

L’autoproduction / autoconsommation d’électricité arrive, même en France

1.    Les projets de nos territoires

Plateforme
La plateforme : une dalle en béton sur terre-pleinStructure intérieure
La structure intérieure : deux voiles en béton, en refend entre les trois habitationsPremier rang
La pose du premier rang de blocs de béton cellulaire : très précise et soignéePremier rang 2

 Sonnenhaus  Les maisons à chauffage solaire intégral : enfin dans le vif du sujet

    Après quelques péripéties, parce que le concept dérange, elles commencent à pousser, sur les communes du Gouray, de Collinée, Langourla, Saint Gilles et Saint Jacut du Mené. Nous rappelons les principes : 

•    Une construction très performante énergétiquement, mais sans besoin d’une ventilation double flux.

•    Un système de chauffage fonctionnant uniquement avec le rayonnement solaire, avec stockage de chaleur dans un ballon d’eau chaude vertical, permettant de conserver l’eau la plus chaude dans la partie supérieure, notamment pour couvrir les besoins d’eau chaude.

    La performance du bâti repose, comme ailleurs, sur une attention toute particulière à chacun de ses composants :

•    L’isolation du sol

•    La constitution des parois extérieures

•    La qualité des menuiseries extérieures et de leur pose

•    L’isolation de la toiture

•    L’étanchéité à l’air, rigoureuse et contrôlée (nous sommes en ventilation simple flux). 

    La plateforme sur laquelle s’élèvent les maisons est une dalle de béton sur terre-plein qui va être isolée par-dessus, l’isolant étant ceinturé par un rang d’agglos de béton. Au-dessus de ce rang vont s’élever les parois extérieures constituées par des blocs de béton cellulaire qui sont à la fois les éléments de structure et d’isolation. La qualité de leur pose est essentielle pour la performance énergétique.

2.    La transition en France et dans le monde

UFO vs éolienne
Une malheureuse éolienne Enercon dans le Lincolnshire, qui a perdu son combat contre un UFO (non retrouvé par terre…), sans doute un appareil de la RAF qui ne s’en est pas vanté : UFO-1, éolienne-0, ou plutôt -2.embouteillage ?
Éoliennes ou Rafales : il y a quand même de l’air au-dessus et ailleurs…

 B.A-BA du RTBA Delendum est RTBA : Mort aux vaches !

Nous ouvrons ici, en faisant référence au sénateur romain Caton l’ancien, qui a fini par obtenir la dstruction de Carthage, une rubrique à suivre pour nous attaquer à une de ces fameuses exceptions françaises qui ne sont finalement que des moyens pour protéger des privilèges indus, au nom de « nobles principes ». En l’occurrence, c’est ici la « Défense Nationale » qui sert de paravent. Le RTBA est le Réseau Très Basse Altitude Défense, un vaste maillage de notre territoire national qui doit bien couvrir au total pas loin de la superficie de la Bretagne, et qui est destiné à l’entraînement basse altitude de nos forces aériennes. C’est un « truc » bien fait, on voit qu’il y a des gens qui pensent, même à l’armée : ce réseau est connecté avec les principaux aérodromes militaires, et il survole des zones plutôt à faible densité de population, enfin, à plus faible densité que d’autres et permet de parcourir la France en tous sens. Bon, n’imaginez pas que c’est un carrousel incessant d’aéronefs à 300 pieds au-dessus des têtes. C’est très épisodique, moins de quelques jours par mois, paraît-il à l’altitude plancher de 1500 pieds. Nous n’avons pas mesuré.

rtba_mapW

Toujours est-il que dans ce vaste domaine, la hauteur maximum des constructions est sévèrement limitée. Sous la RTBA 56, en Bretagne, c’est 90 m hors tout au-dessus du sol. C’est l’héritage de toute une époque, celle de la canonnière, pas encore tout à fait révolue, quand il s’agit de terroriser les tyrans libyens ou les bandes d’AQMI au Mali. Ailleurs, ce serait une autre affaire, notamment pour une défense du territoire européen, car il n’a échappé à personne (ou presque…) que, hormis notre pays, l’Europe entière s’est hérissée d’éoliennes, dont les hauteurs hors-tout dépassent aujourd’hui les 200 m. C’est bien là que le bât blesse. D’une part, les zones couvertes par le RTBA sont moins habitées notamment parce qu’elles étaient historiquement moins hospitalières, en particulier à cause du vent. C’est le cas en Bretagne : les RTBA 56 et 57 couvrent la crête du vieux massif hercynien, qui est une des zones les mieux ventées de France, avec des vents moyens entre 7 et 8 m/s. D’autre part, si, il y a dix ans, dans une hauteur de 90 m on pouvait encore loger les machines les plus puissantes offertes (1,5 MW), il n’en va plus de même : ces machines ont disparu des catalogues, le standard étant maintenant compris entre 4 et 8 MW, et dans 90 m, on ne peut plus installer que 800 kW. Il est facile d’imaginer la perte de production résultant de ce gâchis : pour un pied, on passe de 12 à 2 GWh de production annuelle (on installe aussi un peu moins de pieds quand la puissance est plus forte). Une aubaine quand on cherche à tout prix à limiter le développement des énergies renouvelables !

Dans nos prochaines lettres, nous allons faire un tour de cette question vitale, parce que l’éolien est dans certaines régions la source renouvelable de loin la plus abondante. Nous ferons un tour de France des RTBA, nous examinerons comment font nos voisins européens pour entraîner leurs forces aériennes, nous nous pencherons sur l’intérêt stratégique du RTBA, sur les revirements d’un homme devenu ministre et sur les inénarrables réponses de l’administration militaire, qui pratique volontiers l’humour au deuxième ou troisième degré, ou, plus simplement celui, « involontaire », du sapeur Camembert ou des gaités de l’escadron.

CCCG
Une Centrale à Cycle Combiné au Gaz

  Gaz naturel  CCCG or not CCCG ?

20 GW de Centrales à Cycle Combiné au Gaz naturel (l’équivalent de 20 « tranches » nucléaires) ont été mis « sous cocon » en Europe en 2013, c’est-à-dire mis à l’arrêt et en réserve,  et on pourrait atteindre plus de 100 GW en en 2017. Les raisons sont simples : Elles ne sont plus rentables, elles ne répondent plus aux besoins, avec la montée en puissance des énergies renouvelables qui réduisent de plus en plus leur plage de fonctionnement et la mise en place de la gestion de la demande (effacements de consommation). De plus, malgré les avis des optimistes inoxydables, les cours du gaz naturel sont bien incertains, même à court terme, comme le laissent entrevoir les récents évènements russo-ukrainiens. C’est le moment où la France, décidément terre d’exception, accentue son effort de construction de centrales à turbine à gaz (les fameuses CCCT ou, en anglais, CCGT, pour Combined Cycle Gas Turbine), avec toujours le projet de Landivisiau, en Bretagne, et d’autres dans le Sud-Ouest, le Sud Est et le Nord. Encore une fois, on peut se demander comment des solutions jugées aujourd’hui non rentables chez tous nos voisins peuvent le devenir en France. Il est vrai que nous avions dans le domaine « grâce » au nucléaire, beaucoup de « retard », puisque seulement quelques % de l’électricité viennent chez nous du gaz naturel, contre plus de 30% chez certains de nos voisins.

CCCG

3.    Chroniques de la transition heureuse

Schönau im S
Schönau dans sa vallée de la Forêt NoireU&M Sladek
Ursula et Michael Sladek, les moteurs de la rébellionSiège EWS
Le siège de EWS, les toitures PV, bien sûr !éoliennes
Et des éoliennes, bien sûr, là où est le vent…Musikant
Et comme nous sommes en Bade, tout fini en fanfare !

 WSchoenauSchönau : la transition énergétique à l’allemande !  EWS

Il y a, en Allemagne, huit communes dont le nom est Schönau, plus quelques autres en Autriche. Plusieurs ont des démarches intéressantes, mais nous allons ici parler de la plus emblématique, Schönau im Schwartzwald. C’est un village au fond d’une vallée de la Forêt Noire, au sud de Fribourg… à 20 km de la frontière française, marquée ici par le Rhin, et à une quarantaine de kilomètres de Fessenheim… C’est une illustration frappante de l’effet de frontière. Schönau est un des foyers de l’Energiewende, la transition énergétique à l’Allemande, qui n’est pas la simple poursuite des démarches précédentes peintes en vert. Bien sûr, ça bouscule, mais n’écoutons pas trop le chœur des pleureuses qui s’épanchent dans nos médias en nous annonçant le naufrage de l’Allemagne ; attendons la fin ! C’est justement dans des territoires comme Schönau, ou Lübow-Krassov, chez nos amis Brigitte et Ditmar Schmidt, que sont les vraies forces de la démarche allemande. En fait, il y a là-bas une place pour de saines rébellions, pour des citoyens qui n’acceptent pas certaines démarches, sur le moment admises par le marais majoritaire. Il est possible d’expérimenter en grandeur, même en opposition frontale, et, si ça marche, une large adhésion populaire peut se constituer, ouvrant la voie à une politique nationale fondée sur un consensus fort. C’est ce qui s’est passé dans le domaine de l’énergie, et Schönau a joué un important rôle dans ce processus. Plus précisément, une initiative citoyenne qui y est née, sous l’action d’une de ses habitants, Ursula Sladek et de son mari Michael : les « rebelles du courant » (Stromrebellen). Dès l’accident de Tchernobyl en 1986, dont, même si une chape de silence le recouvre aujourd’hui, les dégâts ne cessent de se développer, elle s’est rebellée contre l’énergie nucléaire et l’électricité qui en est issue. En 1990, ils créent, avec 40 habitants, Netzkauf Schönau GbR, une coopérative pour le rachat du réseau électrique de Schönau. Après de nombreuses péripéties, dont la création, par la coopérative, de EWS (Elektrizitätswerke Schönau GmbH : établissements d’électricité de Schönau sarl) et deux référendums communaux (une procédure qui n’existe pas en France), EWS reprend la gestion du réseau électrique de la commune en 1997, puis des communes voisines (ce qui est légalement impossible en France). L’objectif est alors d’approvisionner ce réseau par de l’électricité ne provenant ni de l’uranium, ni du charbon.

C’est ce qui s’est passé, et bien au-delà : fédération de producteurs d’électricité renouvelable. En 2012, 2150 installations de production : PV, éolien, hydraulique et biomasse en cogénération ; rien qui n’existe, en diverses proportions, sur tout territoire. Mais le mouvement a largement débordé le cadre de son terroir d’origine. Il agit comme fournisseur d’électricité « propre » (préfiguration, dans cette fonction, de ce qu’ambitionne, en France, Enercoop) avec 135 000 clients dans toute l’Allemagne, et, surtout, il conseille de nombreuses initiatives locales, puisque de plus en plus de collectivités en Allemagne reprennent le contrôle de leur réseau, et même, EWS assure la gestion de certains de ces réseaux, comme c’est maintenant le cas à Stuttgart.

ProdEWS
Une croissance qu’envieront bien des compagnies d’électricité !

Une rébellion bien positive, résultat d’un système ouvert, qui ne peut maintenir de force un couvercle sur la marmite. Ainsi, la rébellion, qui a le droit d’expérimenter ses idées, ne tourne pas en révolte, remise en cause complète d’un système qui n’admet les idées de la base que si elles sont conformes à ses vues et, surtout, aux intérêts de ceux qui le tiennent. On le voit, l’effet de frontière a des manifestations culturelles et politiques profondes. D’un côté, la possibilité d’une remise en cause et d’une évolution  basées sur certaine liberté d’expérimentation ouverte, même aux rebelles, selon une logique échappant parfois au pur « cartésianisme » ; de l’autre, une démarche à sens unique,  où tout est défini d’en haut, ne laissant aucun espace pour les initiatives d’en bas qui s’écarteraient de la ligne tracée par ceux qui pensent pour tous : cela fini en révolte, voire en révolution, quand la marmite finit par exploser.

4.    A vous de jouer !

SB
Un installateur audacieux et visionnaireMultisource
La possibilité d’alimenter l’éclairage, l’électroménager, l’informatique et les produits bruns. Pas le chauffage ! À côté du PV, on peut également produire avec une éolienne. Vive la transition énergétique personnelle !

  Auto L’autoproduction / autoconsommation d’électricité arrive, même en France

Le mouvement est mondial : Australie, Amérique du nord, Europe centrale et du nord. La forte baisse des prix du photovoltaïque, des batteries et des convertisseurs rend de plus en plus attractif la possibilité offerte de produire de l’électricité chez soi et de la consommer, en faisant éventuellement le complément avec le réseau. Bien sûr, ceci ne plait pas fort aux grandes sociétés d’électricité, qui ont de gigantesques centrales et des réseaux haute tension. La généralisation de cette pratique va les obliger, quand ils auront épuisé tout leur pouvoir de blocage, à réviser leurs stratégies, comme certains commencent à le faire (l’Allemand E.ON, par exemple). En 2018, on prévoit qu’il va se produire et s’installer, dans le monde, 100 GW de panneaux photovoltaïques, soit, en puissance, l’équivalent de 100 tranches nucléaires (en production, 20 tranches.) Pour de petites installations, si les taxes ne viennent pas écraser cette filière, on pourrait se situer, pour un système complet (panneaux, onduleur gestionnaire de l’alimentation, batteries), entre 2 et 3 €/W. Avec les hausses qui s’annoncent pour le kWh réseau (7% par an dans les prochaines années, soit un doublement en 10 ans), cela mérite que l’on suive de près cette voie « personnelle » de transition énergétique… même en Bretagne : n’y a-t-il pas eu, il y a trente ans, l’ordinateur personnel, le PC, une vraie révolution que les dinosaures de l’informatique d’alors auraient mieux fait d’anticiper ? En Australie, la question est très chaude, comme dans certains états des USA, où les grands producteurs essaient de faire interdire l’autoconsommation, et en Autriche, décision a été prise de taxer les kWh autoconsommés (1,5 c€/kWh), mais, dans ce pays, l’affaire est déjà rentable, parce que le kWh y coûte déjà plus de 0,20 €.
À surveiller de près par tous ceux qui ne veulent pas entrer dans l’avenir à reculons !